Les objets de la mémoire
Rebecca Majster et Jean-Jacques Tyszler
1 samedi par mois à 14h00 à partir du 27 septembre (puis le 15/11)
A.L.I.
Qu'appelle-t-on le souvenir ?
Qu'est-ce qui permet l'oublie ?
Comment penser l'oubli de l'oubli ?
Souvenir écran, amnésie infantile, oubli des noms, fixations traumatiques, gel de la temporalité, fuite des idées, délire d'immobilité....
Comment s'inscrit le temps pour un sujet ? Que dire des relations entre structure et Histoire ? Et du devoir de Mémoire toujours gros de polémique ; est-ce vraiment controverse ?
Ce séminaire, ouvert à tous, sera ainsi un des fils de préparation à Paris des journées intitulées « Mémoire » programmées pour l'automne 2009 sous la responsabilité de C. Melman et en coordination avec Muriel Drazien de Rome.
* Samedi 17 janvier 2009, à 14h, Paris, ALI
* Prochaine date le 7 mars 2009.
Renseignements :
tél : (33) 0 142 601 443
fax : (33) 0 142 601 434
secretariat@freud-lacan.com
Fonte/source: http://www.freud-lacan.com/agenda/sem-memoire08-09.php
4 comentários:
Recomendo a leitura dum pequeno livro que comprei recentemente em França e que se chama RUINE, de Sophie Lacroix, 2008, Paris, Ed de la Villette.
Citando Derrida, a autora, por diversas vezes, escreve: "À l origine, il y eut la ruine." ( J. Derrida, "Mémoires d aveugle. L Autoportrait et autres ruines", Paris, 1990,p.69).
Alguns excertos:
" Elles (les ruines) s affirment bien comme détour pour figurer l irreprésentable qu est le temps, multiple et jamais présent de manière univoque. Les ruines sont images de l invisible qu elles nous donnent à éprouver, sans vraiment pouvoir le représenter." (p.38);
" Car si la ruine ne représente rien, on peut conclure qu il n y a rien derrière sa figuration. La ruine pourrait s inscrire dans la lignée de la phénoménologie, philosophie de l apparaître, philosophie du phénomène contre la substance. La ruine s inscrit dans une pensée moderne, marquée par une entrée massive du rien faisant une part privilégié au jeu des possibles, à la liberté; comme cette pensée, la ruine participe à l épreuve de dessaisissement ou de déprise de l existence, elle élève à un oubli de soi au profit du sens du destin." ( p.85 )
"Les ruines, comme l inconscient, témoignent d une sorte de résistance à la transparence qui les pose en contre-utopie." ( p.78 )
É muito interessante e ainda o melhor é ir à fonte inspiradora, o próprio Derrida. Esse é o "susto" que se dá em nós: começamos por nos interessar por algo sem saber muito bem porquê, e um dia temos a intuição de que a motivação transborda o assunto a nos consagrámos. É uma revelação, Precisamos então de nos desdobrar para dentro (perceber a nossa motivação melhor) e para fora (perceber os assuntos que estão à volta daquele a que nos consagrámos, e que descobrimos incompleto, porque em si mesmo sem sentido, se não estiver articulado.
Sim.
Mas é o arqueólogo, sem pai, que tem de fazer o trabalho de contra-utopia.
Não há "fonte"... Há uma "caixa negra", inacessível à transparência, há um abismo a que o arqueólogo se sujeita. O abismo duma espécie de ruina do presente.
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