Antonio Porchia
Ce qui naît de ce monde porte dès la naissance la vieillesse de ce monde.
Lo que nasce de este mundo lleva la vejez de este mundo desde que nace.
Qui rassemble sa solitude, pour être seul avec elle, ne finit jamais de la rassembler.
Quien recoge su soledad, para quedarse sono con ella, nunca termina de recogerla.
S’éveiller est toujours une surprise.
Despertar es siempre una sorpresa.
Les fleurs sont éternellement belles, sans un lendemain.
Las flores son eternamente bellas, sin un mañana.
Ce que je vois, je dis que c’est ce que je vois, sachant que je mens.
Lo que veo, digo que es lo que yo veo, sabiendo que miento.
Mon réveil entre rêve et rêve n’interrompt pas mon rêve.
Mi despertar entre sueño y sueño, no interrumpe mi sueño.
Si tu as un monde, ne le perds pas en cherchant en lui un monde.
Si tienes un mundo, no lo pierdas buscando en él un mundo.
Antonio Porchia, Voix abandonnées, édition établie et préfacée par Laura Cerrato, traduction de Fernand Verhesen, éditions Unes, 1991, p. 23/22 , 33/32, 39/38, 43/42, 49/48, 63/62, 65/64.
Contribution de Tristan Hordé
bio-bibliographie de Antonio Porchia http://poezibao.typepad.com/poezibao/2008/12/antonio-porchia.html
Index de Poezibao http://poezibao.typepad.com/poezibao/index_gnral.html
Une de Poezibao http://poezibao.typepad.com/
5 comentários:
Ce que j’ai embrassé, les lèvres se sont scellées …
Voilà j'ai brisé la glace par ce froid matin d'hiver.
Magnifique endroit que votre blogue.
Merci.
Oui, l' hiver et le froid, ça nettoye. Ici a Porto il fait très beau: pas un nuage.
La photo que vous avez choisie pour votre blog est sugestive (...) mais évidemment elle vous cache. Si vous voulez, envoyez moi une photo de vous pour mon adresse e-mail. Merci encore.
C'est profond... et vrai...
slt, c vraiment beau, magnifique
je trouve meme pas les motsur décrire quel effet ça me fait de parcourir les pages de votre blog
c extravagant.
Merci à toutes.
Extravagant, pourquoi?...
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