sábado, 26 de maio de 2007

MEHDI BELHAJ KACEM

Esteve na Gulbenkian recentemente e deu uma entrevista curta mas muito interessante a António Guerreiro (Actual do Expresso de hoje, pp. 14-17).
A não perder!

Transcrevo apenas dois pequenos passos:

"(...) hoje, os novos fascistas apresentam-se como democratas. É uma nova intelectualidade de direita bastante dura, aquela que tomou o poder com Sarkozy."

"O situacionismo [refere-se a G. Debord e outros autores importantes] fez a definição da sociedade do espectáculo. Mas hoje encontro muito mais respostas em Hegel e Badiou." (...)




De: http://fr.wikipedia.org/
wiki/Mehdi_Belhaj_Kacem
Permito-me transcrever os seguintes dados sobre o autor
(o que obviamente não significa concordância com todas as afirmações!):

"Mehdi Belhaj Kacem quitte la Tunisie pour la France vers l'âge de 14 ans. Il écrit son premier roman, Cancer, à 20 ans, il sera publié l'année suivante, en 1994. Après deux autres romans salués par la critique, 1993 et Vie et mort d'Irène Lepic, il se trourne vers la philosophie avec L'Antéforme, Esthétique du chaos et Society et mène une carrière d'essayiste aussi radical que très controversé[1].

Il fait une petite apparition dans le film En avoir ou pas (film, 1995) de Laetitia Masson, où il apparaît au générique comme Medhi Ballaj Kharem (http://www.imdb.com/). Et il a joué comme protagoniste dans le film Sauvage Innocence de Philippe Garrel sorti en 2001, ce qui lui inspira un texte, issu de l'amour vécu avec l'actrice principale (L'Essence n de l'amour).

Durant la rédaction d' Esthétique du chaos, en 1998-99, il crée avec Chloé Delaume, qui deviendra brièvement sa femme, Franck Laroze, Boris Belay, Adrian Smith et Ferdinand Gouzon la revue EvidenZ afin de faire l'application concrète et collective des idées d' Esthétique du chaos. La revue était un projet communautaire politique et esthétique, qui devait interroger, à la suite de Georges Bataille (et de sa revue Acéphale) et de Maurice Blanchot la question de la communauté (questionnement que l'on retrouve chez Jean-Luc Nancy dont Mehdi Belhaj Kacem était proche). La revue connut durant presque une année une aventure commune avec la revue Tiqqun (N°1: Du désœuvrement), avant de s'ouvrir de 1999 à 2002 aux nouvelles textualités, puis de cesser sa parution, tant suite à la rupture avec Chloé Delaume qu'en raison de dissensions politiques internes[2] après les élections du 21 avril 2002. Dans son ouvrage La chute de la démocratie médiatico-parlementaire, il s'en prend notamment à l'écrivain Philippe Boisnard qu'il qualifie de "contre révolutionnaire".


Bibliographies

Grossièrement on peut présenter l'œuvre de Mehdi Belhaj Kacem selon deux catégories : romans et essais. Ses romans appartiennent à une première période, écriture moderne, voire caricaturalement moderne selon Pierre Jourde et la seconde période est celle d'essais, qui traduisent une vision politique qui tend peu à peu vers une forme de maoïsme héritée de sa relation à Alain Badiou.


Romans

* 1994 : Cancer (Tristram).
* 1994 : 1993 (Tristram).
* 1996 : Vie et mort d’Irène Lepic (Tristram).

Essais

* 1997 : L’Antéforme, (Tristram).
* 2000 : Esthétique du chaos (Tristram).
* 2001 : Society (Tristram).
* 2001 : Essence N de l’amour (Fayard/Tristram).
* 2002 : Théorie du Trickster, (Sens et Tonka).
* 2002 : De la communauté virtuelle (Sens et tonka).
* 2002 : La chute de la démocratie médiatico-parlementaire (Sens et tonka).
* 2004 : Evénement et répétition, préface d'Alain Badiou (Tristram).
* 2004 : L’affect (Tristram).
* 2004 : ExistenZ (Denoël).
* 2004 : Pop Philosophie, entretiens avec Philippe Nassif (Denoël).
* 2006 : La psychose française, les banlieues : le ban de la République (Gallimard)."



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