http://www.bruno-latour.fr/biographie.html
je me permets de transcrire:
"Bruno Latour, né en 1947 à Beaune, en Côte d'Or, après une agrégation de philosophie, s'est formé à l'anthropologie en Côte d'Ivoire. Il a longtemps enseigné dans des écoles d'ingénieur, le CNAM d'abord, puis l'Ecole des Mines où il avait rejoint le Centre de sociologie de l'innovation en 1982. Professeur à l'Ecole des mines il a longtemps été responsable du cours "description de controverses scientifiques" (maintenant enseigné par Dominique Linhardt), et du doctorat "socio- économie de l'innovation" (aujourd'hui dirigé par Antoine Hennion).
Depuis septembre 2006, il est professeur des Universités à Sciences Po, où il est associé au Centre de sociologie des organisations (CSO).
Depuis juin 2007, il a été nommé directeur adjoint de Sciences Po, chargé de la politique scientifique et de l'évaluation.
Son premier livre La vie de laboratoire
(1979 pour la première édition anglaise; traduit en six langues) décrit le fonctionnement quotidien d'un laboratoire californien en utilisant des méthodes ethnographiques. Il a travaillé ensuite sur les liens entre la révolution de Pasteur et la société française du 19° siècle (Les Microbes Guerre et paix, 1984, traduit en quatre langues).
De plus en plus intéressé par les multiples connections entre la sociologie, l'histoire et l'économie des techniques il a publié un livre de synthèse (La science en action, Poche, Folio, 1987 pour la première édition en anglais; traduit en dix langues) et de nombreux articles sur l'innovation technique. Une étude de cas sur un métro automatique Aramis ou l'amour des techniques (Prix Roberval 1992, traduit en deux langues) lui a permis de résumer les recherches effectuées depuis de nombreuses années sur la dynamique des innovations et la philosophie des techniques qu'elle implique. Ses intérêts pour les questions de gestion et de d'organisation de la recherche vont de pair avec des travaux de philosophie comme Nous n'avons jamais été modernes (1991, traduit en vingt cinq langues) et de culture scientifique comme dans Petites leçons de sociologie des sciences (La Découverte), traduit en quatre langues).
Il a publié Paris ville invisible, un travail de théorie sociologique à partir d'enquêtes photographiques (traduit en quatre langues); et Politiques de la nature-comment faire entrer les sciences en démocratie (traduit en six langues) qui fait la synthèse des travaux sur la philosophie de l'environnement. Il a publié également un ouvrage sur l'ethnographie du Conseil d'Etat La fabrique du droit (traduit en trois langues). L'espoir de Pandore, traduit de l'anglais par Didier Gille, paru aux éditions la Découverte (traduit en quatre langues) fait le point sur l'impact des "science studies' sur la philosophie des sciences. Il a récemment publié en français Changer de société - refaire de la sociologie, qui présente au public français la sociologie de la traduction. La plupart des ouvrages anglais sont disponibles chez Harvard University Press; la plupart des ouvrages français sont aux éditions La Découverte.
Après avoir été commissaire de l'exposition Iconoclash, il a organisé en 2005 une autre exposition, toujours avec Peter Weibel, au ZKM de Karlsruhe La Chose politique - Atmosphères de la démocratie deux expositions qui ont toutes les deux fait l'objet de volumineux catalogues aux presses du MIT, Cambridge, Mass.
2007: Colloque de Cerisy en juin 2007 à l'occasion de ses 60 ans:
http://www.bruno-latour.fr/expositions/Cerisy-07-60ANS.html
Depuis juin 2007, il est président du comité Culture de la Fondation de France."
Ici:
http://www.bruno-latour.fr/articles/index.html
On trouve plusieurs de ses articles, qu'on peut télécharger
Depuis septembre 2006, il est professeur des Universités à Sciences Po, où il est associé au Centre de sociologie des organisations (CSO).
Depuis juin 2007, il a été nommé directeur adjoint de Sciences Po, chargé de la politique scientifique et de l'évaluation.
Son premier livre La vie de laboratoire
(1979 pour la première édition anglaise; traduit en six langues) décrit le fonctionnement quotidien d'un laboratoire californien en utilisant des méthodes ethnographiques. Il a travaillé ensuite sur les liens entre la révolution de Pasteur et la société française du 19° siècle (Les Microbes Guerre et paix, 1984, traduit en quatre langues).
De plus en plus intéressé par les multiples connections entre la sociologie, l'histoire et l'économie des techniques il a publié un livre de synthèse (La science en action, Poche, Folio, 1987 pour la première édition en anglais; traduit en dix langues) et de nombreux articles sur l'innovation technique. Une étude de cas sur un métro automatique Aramis ou l'amour des techniques (Prix Roberval 1992, traduit en deux langues) lui a permis de résumer les recherches effectuées depuis de nombreuses années sur la dynamique des innovations et la philosophie des techniques qu'elle implique. Ses intérêts pour les questions de gestion et de d'organisation de la recherche vont de pair avec des travaux de philosophie comme Nous n'avons jamais été modernes (1991, traduit en vingt cinq langues) et de culture scientifique comme dans Petites leçons de sociologie des sciences (La Découverte), traduit en quatre langues).
Il a publié Paris ville invisible, un travail de théorie sociologique à partir d'enquêtes photographiques (traduit en quatre langues); et Politiques de la nature-comment faire entrer les sciences en démocratie (traduit en six langues) qui fait la synthèse des travaux sur la philosophie de l'environnement. Il a publié également un ouvrage sur l'ethnographie du Conseil d'Etat La fabrique du droit (traduit en trois langues). L'espoir de Pandore, traduit de l'anglais par Didier Gille, paru aux éditions la Découverte (traduit en quatre langues) fait le point sur l'impact des "science studies' sur la philosophie des sciences. Il a récemment publié en français Changer de société - refaire de la sociologie, qui présente au public français la sociologie de la traduction. La plupart des ouvrages anglais sont disponibles chez Harvard University Press; la plupart des ouvrages français sont aux éditions La Découverte.
Après avoir été commissaire de l'exposition Iconoclash, il a organisé en 2005 une autre exposition, toujours avec Peter Weibel, au ZKM de Karlsruhe La Chose politique - Atmosphères de la démocratie deux expositions qui ont toutes les deux fait l'objet de volumineux catalogues aux presses du MIT, Cambridge, Mass.
2007: Colloque de Cerisy en juin 2007 à l'occasion de ses 60 ans:
http://www.bruno-latour.fr/expositions/Cerisy-07-60ANS.html
Depuis juin 2007, il est président du comité Culture de la Fondation de France."
Ici:
http://www.bruno-latour.fr/articles/index.html
On trouve plusieurs de ses articles, qu'on peut télécharger
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